Paul rentre avec Constance

Constance descendit de la voiture et dit, amusée
"Ca va ? C'est pas trop pénible de se comporter en vrai gentleman ? Je ne vous force pas à m'ouvrir la porte à chaque fois..."
Et Constance lui fit un clin d'oeil et lui sourit. Elle appréciait tous ces gestes, mais elle ne voulait absolument pas le forcer à quoi que ce soit.

Elle marcha à côté de lui jusqu'à la porte de sa maison. La banlieue avait l'air tranquille. Tout était endormi à cette heure ci et c'était vraiment différent de l'agitation qui reignait en ville.

Il lui ouvrit la porte et elle attendit qu'il l'invite à l'intérieur.

Paul secoua la tête en la hochant négativement puis referma la portière derrière elle vérouillant la voiture avant de la rejoindre sur le perron. Il chercha son trousseau de clés dans sa poche, et le trouvant chercha la onne clée pour ouvrir la lourde porte de bois. Il ouvrit celle-ci et se tourna vers elle, l'invitant à pénétrer à l'intérieur de sa maison.

"Ce n'est pas pénible d'être soi même..."

Il lui sourit et attendit qu'elle soit entrée à l'intérieur pour ouvrir la lumière et refermer derrière eux. Il rangea les clés dans la poche de sa veste et se rendit directement dans la cuisine:

"Faites comme chez vous. Vous voulez quelque chose à boire?"

Constance sourit à sa remarque. Plus ça allait et plus elle pensait qu'il était parfait.

Elle pénétra dans la maison de Paul et jeta un rapide coup d'oeil allentour. Elle remarqua l'aquarium dans le salon et se précipita vers celui-ci.
Se penchant pour s'approcher de la vitre, elle dit "Bonjour Batfish ! Voilà, c'est moi, Constance. Enchantée de te connaître..." Elle lui souriait bêtement. Il était joli, simple, mais joli et avait l'air heureux dans son aquarium. "Paul m'a beaucoup parlé de toi tu sais..." finit-elle par dire plus bas.

Elle se tourna vers Paul et répondit "Oui avec plaisir. Vous avez quoi ?"

Paul ouvrit son frigo et le referma, une fois qu'il eu analysé ce qu'il s'y trouvait, puis se rendit dans le salon, y rejoignant Constance tandis qu'elle discutait et fasait connaissance à voix basse avec son poisson rouge. Riant doucement devant cette charmante vision, il lui rétorqua:

"Faites attention, il mort. C'est pire qu'un piranha quand il veut."

Il lui sourit quand elle se retourna vers lui et jeta un coup d'oeil vers la cuisine comme si elle pouvait lui souffler ce qu'elle contenait.

"J'ai un peu de tout: bière, tequila, jus d'orange, coca, eau plate, ce que vous voulez."

Constance se retourna pour regarder Paul avec un sourire.
"Mais non ! Je crois qu'il m'aime bien... Il ne me mordrait jamais, il n'oserait pas !"

Elle dit tout bas en regardant à nouveau l'aquarium "Hein que tu m'aimes bien Batfish !?" puis se redressa pour aller vers Paul.

"Alors dans l'ordre... musique, sel, Tequila et citron, ça serait parfait !" Elle lui sourit et alla vers l'étagère où il y avait une chaine stereo qu'elle mit en route et elle regarda les CD disposés à côté. Elle avait une furieuse envie de rock et elle sourit quand elle vit le CD de U2 qu'elle s'empressa de mettre dans la chaine.
Fermant les yeux, elle bougea la tête puis tout le reste du corps au rythme des guitares. Puis elle ne put s'empêcher se chanter en choeur avec Bono

"One man come in the name of love
One man come and go
One man come he to justify
One man to overthrow

In the naaaaaaaaaaame of love..." elle s'arrêta quand Loman fit son entrée dans le salon avec deux verres à shots et la bouteille de tequila.

Paul grimaça en la voyant parler avec Batfish. Si pour lui c'était normal de le faire vu que c'était son poisson rouge, il trouva ça plutôt dérangeant de voir la jeune femme discuter avec. Il reporta son attention sur elle lorsqu'elle passa commande et retourna dans la cuisine, prenant tout le nécessaire pour toute bonne tequila qui se respectait. Après avoir sorti les citrons du frigo, il se saisit des verres et de la bouteille, les maintenant en équilibre précaire pour les ramener au salon. Il se figea en l'apercevant dans le salon en train de chanter avec Bono comme une dératée. Secouant la tête, il déposa le tout sur la petite table basse et lui versa un verre.

"Tenez." dit-il en s'installant à genoux devant la table.

[mais euh!!!! Si Constance a envie de parler à Batfish, elle le fait hein! Pis elle a jamais eu d'animaux et elle aime bien les poissons rouges! ^^]

Constance se rapprocha de Paul en dansant légèremnt, portée par le rythme entrainant de U2.
"Merci."

Elle se mit à genoux à côté de Paul et attendit avec imptience son breuvage. Elle se mit sur sel sur la main et quand Paul avait versé la téquila dans son verre, elle lécha le sel et avala son shot d'un coup comme il se devait et mordit dans le citron, fermant les yeux quand l'acidité lui monta au nez et à la gorge.

"Ah!!! J'adore ça !" Elle regarda Paul, amusée et excitée. Si elle buvait plus de 4 verres, elle savait ce qu'il risquait d'arriver : elle ne se contrôlerait plus.

Elle prit la bouteille et se resservit, recommençant le procédé, zyeutant sur Paul avec un regard rempli de malice et de désir.

Paul eut du mal à détacher son regard de la silhouette gracile de Constance qui dansait parfaitement en rythme sur les accords de musique. Un vrai délice pour les yeux. Il lui sourit et la regarda amusée, avaler parfaitement son shot comme si elle avait fait ça toute sa vie. Il se saisit à nouveau de la bouteille, s'en versa un, lécha le sel préalablement répandu sur sa main gauche, avala sa tequila et mordit dans le citron, l'acide remontant dans son nez le faisant piquoter. Il se secoua la tête, apréciant le goût amer dans sa bouche. Il éclata de rire lorsqu'elle déclara adorer:

"Je vois ça."

Il se servit un autre verre. Il avait une grande tolérance de l'alcool depuis la fac et, même en avalant la bouteille à lui seul, il resterait maître de lui même. Il lorgna sur sa partenaire de beuverie et se rendit compte qu'elle ne réagissait pas forcément de la même manière. Il ne lui autoriserait que 3 verres pas plus.

Constance se reservit encore une fois et elle se dit qu'elle devrait peut etre arrêter là, mais après tout, elle n'avait pas à prendre la route et elle savait très bien comment finirait la soirée. Elle en était déjà toute excitée.

La voix mélodieuse de Bono résonnait toujours dans la pièce avec la chanson "With or without you" qui venait de commencer.
Constance se leva, sentit un léger tourbillon qui commençait à l'emporter, et tendit la main vers Loman
"Allez ! Debout !" Elle avait envie de danser avec lui et le slow était sa danse préférée, surtout quand c'était avec des hommes qu'elle appréciait.

Au bout de son troisième verre, Paul arrêta les frais. Il ne voulait pas récolté d'une fille soûle. Ce n'était pas son genre. Il but lui même une quatrième rasade et referma la bouteille, se levant sous l'invective de la jeune femme en se saisissant de sa main. A peine debout, il la serra contre lui, ses mains descendant le long de ses hanches pour venir se croiser sur sa chute de rein. Il planta son regard dans le sien et tout sourire, il s'approcha lentement d'elle, frottant son nez contre le sien en murmurant les paroles chantées en choeur avec Bono:

"My hands are tied, my body bruised
She got me with nothing to win
And nothing else to lose.

And you give yourself away
And you give yourself away
And you give, and you give
And you give yourself away.

With or without you
With or without you
I can't live
With or without you."

Lentement, il s'approcha davantage d'elle et bientôt ses lèvres frôlèrent celles de la jeune femme, heureux de retrouver ce goût abandonné la veille.

Constance se laissa porter par le rythme lent et langoureux de la chanson. C'était sa chanson préférée et elle appréciait de la vivre avec Paul.
Une vague de chaleur l'emporta quand leurs lèvres se frôlèrent et que les mains de Paul glissèrent jusqu'à sa chute de reins. Constance ne put se retenir davantage et elle embrassa Paul passionnément. Elle avait envie de lui comme jamais, l'ambiance et l'alcool aidant peut etre.

Constance, ne détachant pas ses lèvres de celles de Loman, fit glisser ses mains autour de la taille de Paul pour les faire remonter sous son pull le long de son dos.
Elle pouvait à nouveau sentir le grain de sa peau sous ses doigts et elle se remémora alors combien elle était douce.

Paul sourit lorsque leur baiser prit une empreinte plus profonde. Il caressa le bas de son dos tandis qu'il goûtait à nouveau la douceur des lèvres de la jeune femme et que son parfum emplissait son univers et son esprit. Il lui retira son pull tandis que ses mains parcouraient sa chair nue, directement en contact avec. Sans un mot, ils n'en avaient pas besoin, il la souleva dans ses bras et, sans cesser de l'embrasser, monta les marches afin d'aller la déposer délicatement sur son lit où il se pencha au dessus d'elle, s'unifiant avec la jeune femme dans un moment de perfection absolu.

(...)

Se faisant rouler sur le côté, il tourna le visage vers elle, l'observant dans la pénombre, et lui sourit, contemplant sa beauté.

"Je pense qu'à partir de maintenant on peut employez le tutoiement?"

[Caro qui tape dans ses mains comme une gogole devant son ordi ]

Quand ils eurent fini et que Paul roula sur le côté, Constance ouvrit les yeux et expira de plaisir. Leurs deux corps étaient faits pour être ensemble, il n'y avait aucun doute là dessus.

Elle se tourna vers lui et se mettant sur le côté, elle le regarda, amusée, en passant sa main sur son torse, faisant courir ses doigts sur sa peau.

"Et... dois-je toujours t'appeler Dr Loman ou Paul est de rigueur ?"
Ses yeux étaient remplis de désir et Constance se mordit la lèvre inférieure.

La regardant tendrement, Paul leva sa main sur son visage, caressant la douceur de sa joue avec au fond des yeux un sentiment confus et enfouis depuis des années. Constance était entré dans son univers bien rangé et poussiéreux pour y apporter une aura de fraîcheur et de printemps, chamboulant tout sur son passage. Et ce n'était pas forcément un mal.

"Paul, ça ira. Sauf au travail bien évidemment."

Il lui fit un clin d'oeil et se redressa s'appuyant sur le coude pour mieux l'observer. Elle était vraiment magnifique et d'une beautée exotique qui lui coupait le souffle.

"D'ailleurs, si ça ne te dérange pas, je préfère qu'on se garde ça pour nous. J'ai tellement critiqué les autres que je risque de me prendre une volée de bois vert."

Tout en prononçant ces mots, il laissa errer ses doigts sur le ventre de la jeune femme, y dessinant des arabesques.

Constance lui sourit tout simplement, avec toujours cette étincelle dans les yeux.
"Ca va de soi. Je ne me vois pas t'appeler Paul au travail !"

Constance ne bougea pas d'un yota et l'écouta parler. Elle sourit de plus belle et dit en plaisantant
"Ah d'accord... Tu as honte de moi !" Elle lui lança un clien d'oeil à son tour et se blottit contre lui, sa peau sentant la chaleur de son corps. Elle l'embrassa sur le torse et elle répondit
"Je serai une tombe. On fera comme d'habitude. Et je ne suis pas du genre à m'exhiber avec mon chef..." elle grimaça et entoura Paul de son bras. Elle était bien, là, tout contre lui, calant sa respiration sur la sienne. C'était l'endroit où elle avait toujours voulu être et elle l'avait trouvé sans même avoir à le chercher.

Paul rit doucement lorsqu'elle plaisanta sur le fait qu'il avait honte d'elle:

"Tout à fait, j'aurai super honte d'arriver à l'hôpital main dans l main avec une interne tout aussi ravissante qu'intelligente."

Il se pencha vers elle et l'embrassa tendrement avant de se rallonger dans le lit, passant le bras autour de ses épaules, s'endormant dans le plus merveilleux endroit du monde qu'il pensait ne jamais plus connaitre.

Quelques heures plus tard, le jour entrait timidement par la fenêtre tandis que son réveill résonnait faiblement près de son oreille. Il l'arrêta de la main et se frotta les yeux, constatant que la jeune femme dans ses bras était bien réelle et que ce n'était pas un rêve. Il se détacha d'elle et descendit dans la cuisine lui faire un rapide déjeuner, pancakes, bacon, oeuf, jus d'orange qu'il disposa sur le plateau avant de remonter avec à l'étage.

"Bonjour, si tu as le temps y a ça." fit-il en posant le plateau sur le lit tandis que la jeune femme se réveillait.

"Ou ça." proposa-t-il en montrant des barres céréalières.

Constance lui donna une petite tape sur le torse quand il avoua avoir honte d'elle et elle l'embrassa quand il finit sa phrase, la fin était bien mieux que le début.

"Le chef n'est pas mal non plus..." avoua-t-elle à demi-mots et en lui déposant un baiser sur le torse. Elle commençait à ne plus pouvoir vivre sans ce corps près d'elle, cette peau si douce, ce goût de paradis.

Ils finissèrent par s'endormir et Constance ne rouvrit les yeux qu'après un sommeil profond et réparateur comme elle n'en avait pas eu depuis longtemps. Lorsqu'elle se réveilla, elle constata que Paul n'était pas à ses côtés. Le temps de s'étirer dans le lit et elle entendit quelqu'un dans les marches de la maison et vit Paul apparaitre dans l'encadrement de la porte. Elle lui sourit tendrement et s'assit sur le lit, cachant son corps avec les couvertures.

"Bonjour Paul. Bien dormi ?" elle regarda ce qu'il venait d'amener et sourit de plus belle.
"Oooooh c'est trop mignon..." Elle plongea ensuite se yeux dans le bleu azur de ceux de Paul et rigola "Fais attention, je vais m'habituer à ça si tu continues..." Paul était-il l'homme parfait ? Celui qui faisait tout pour rendre sa moitié heureuse, quoi qu'il en coutait ?

Elle regarda les deux propositions et fit une légère grimace avant d'exploser de rire.
"Tu rigoles j'espère ! Garde tes barres de céréales ! Moi je prends le VRAI petit-déjeuner !" dit elle en ramenant le plateau vers elle, l'eau lui montant à la bouche.
"Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée !" elle se frotta les mains et prit la fourchette en tapottant à coté d'elle sur le lit pour que Paul vienne s'y réinstaller.
Avec la fourchette, elle prit un morceau d'oeuf et elle l'avala en poussant un cri d'extase. Elle faisait toujours ça, apparemment. Elle en coupa un morceau qu'elle tendit à Paul.
"Mange !" dit elle en souriant.

Il s'installa sur le lit ave son plateau et embrassa la jeune femme sur la tempe tandis qu'il ouvrait un beignet avec un fin couteau pour y répandre de la confiture de fraise. Il se saisit ensuite du jus d'orange et en versa à la jeune femme avant de se servir lui même.

"Comme un bébé, et toi?"

Il lui sourit et éclata de rire quand elle le prévint qu'elle pourrait s'y habituer. Se penchant sur elle, il lui murmura dans le creux de l'oreille avant de l'embrasser:

"Habitue toi, je n'attend que ça."

Il explosa à nouveau de rire lorsqu'il l'entendt gémir de plaisir en mangeant son oeuf. Retournant vers elle un regard amusé, il lui lança:

"T'as vraiment un probème avec la nourriture."

Constance se pencha vers lui et lui murmura à l'oreille avant de l'embrasser un peu plus bas dans le cou
"Quoi de mieux que de dormir dans les bras de son amant ? Ya pas plus beau comme endroit sur terre..."

Elle se redressa et répondit, amusée
"Très bien monsieur le gentleman... J'en prends note." et elle avala ses oeufs.

Entre deux bouchées, elle dit
"La nourriture c'est du plaisir. Presque autant que ce que nous avons fait cette nuit, très cher..." Elle se retourna vers lui, l'air malicieux, et ajouta "... alors imagine les deux en même temps..." Elle éclata de rire et continua à manger, pensant à Paul sur le lit avec de la nourriture tour autour... elle pourrait l'enduire de Nutella... Constance sourit à cette pensée et le regarda, une étincelle de génie au fond des yeux. Elle rigola toute seule et continua à manger.

"J'ai une faim de loup. Ca creuse de faire du sport !!!" Constance avait un sacré bon coup de fourchette et c'était vraiment impressionnant de voir une femme aussi menue manger autant.

Elle avala son jus d'orange et finit son repas, repue.
"Wahouuu... Trop mangé." Elle se laissa tomber en arrière, se tenant le ventre bien arrondie par son copieux petit-déjeuner.

Occupée à manger sa tartine, Paul frissonna en sentant le souffle de Constance dans son cou et sourit lorsqu'elle l'embrassa dans cette partie du corps qui le faisait frémir à chaque fois. Il se retourna et fit mine de la croquer à pleine dent. Elle avait l'air délicieuse simplement couvrte d'un drap ainsi. Il jeta un regard malicieux sur elle lorsqu'elle commença à parler de nourriture en jeant un regard empli de malice sur lui. Il lui tapota le bout du nez de son doigt et déclara:

"Ah, non petit Miaou: la nourriture comme tu dis c'est sacré. On ne joue pas avec, jamais."

Il li fi un clin d'oiel et continua à petit déjeuner, terminant ce dernier. Une fois que la jeune femme en eut fait de même, il se redressa et se saisit du plateau, se penchant sur elle pour l'embrasser furtivement.

"Digère. Je vais poser ça dans la cuisine et prendre ma douche sauf si tu veux y aller avant. Sinon, je peux reposer chez toi..."

Constance plissa le nez quand il l'a toucha à cet endroit et éclata de rire
"Non mais c'est pas pour jouer, c'est pour manger ! C'est parce que c'est sur toi que ça se mange pas !!!" Ca lui donnait des idées tout ça et elle avait hâte de pouvoir tester avec Paul.

Toujours à moitié allongée, la main sur le ventre, elle digérait et répondit à Paul
"Non, vas y, va prendre ta douche. Je vais me préparer en attendant. Pas la peine de rentrer chez moi, j'ai de quoi faire un brin de maquillage, j'ai tout dans mon sac. Ah la la les sacs de bonnes femmes, on y trouve de vrais trésors !!"

Constance prit la main de Paul assis à côté d'elle et y déposa un tendre baiser avant qu'il ne descende.
"Allez, file !"

Paul sourit à la jeune femme, n'osant pas lui avouer que s'il avait proposer de la redéposer chez elle, ce n'était pas pour qu'elle se fasse un brin de toilettes avec ses affaires mais pour éviter d'arriver à l'hôpital ensemble dans la même voiture. Cependant, il ne le formula pas à voix haute, devinant pertinnement que n'importe quel être humain s'en offusquerait. Il se contenta de sourire et l'embrassa sur les lèvres avan de se lever et de descendre rapidement à la cuisine, y déposant son plateau. Il remonta en qutrième vitesse, prenant une nouvelle tenue et disparut dans la douche. L'eau brûlante sur son visage le réveilla et il sortit rapidement après s'être savonné. Il enfila ensuite une chemise dont il remonta sur un quart ses manches et la passa dans son jean. Il revint ensuite dans la chambre et Constance s'étant finalement levé, et ayant pris désormais place dans la salle de bain, fit le lit.

"Tout va bien? demanda-t-il en se posant dans l'embrasure de la porte de la salle de bain. Si tu as besoin que quoi que ce soit, fouine. Doit bien avoir la solution dans ce fatras."

Constance s'habilla pendant que Paul prenait sa douche. Elle enfila son jeans moulant et son petit haut en soie. Après avoir pris possession de la salle de bain, elle se regarda dans le miroir et essaya de se coiffer tant bien que mal. Ses cheveux avaient toujours été indisciplinés et c'était pas aujourd'hui que ça allait changer.

Ne se quittant pas des yeux, elle répondit d'une voix forte, pensant qu'il était dans la chambre
"Non c'est bon ! Ne t'inquiète pas !" et elle se retourna, apercevant une ombre
"Ah pardon d'avoir hurlé. Non mais c'est bon, j'ai ce qu'il faut. Par contre... on a le temps là pour que je prenne une douche vite fait ?" demanda-t-elle, désespérée par ses cheveux. Peut être aurait-elle dû rentrer chez elle pour se préparer.

Paul éclata de rire lorsqu'elle lui hurla que tout allait bien:

"Je sais que je suis vieux mais je suis pas sourd à ce point quand même...si?"

Ses yeux s'illuminèrent de malice et il fit un clin d'oeil. Quand il demanda si elle pouvait prendre une douche, il rentra dans la salle de bain et d'un ton sans appel dclara:

"Non."

Il la prit dans ses bras et l'embrassa tendrement:

"Si tu rentre dans cette cabine de douche, je vais avoir la furieuse envie de t'y rejoindre et on va être vraiment en retard dans ce cas..."

Il se pencha et l'embrassa dans le cou, la serrant tout contre lui, appréciant de sentir sa chaleur contre la sienne et son parfum tout autour de lui.

"Tu sens bon."

Constance rougit légèrement et ajouta d'une voix douce
"Arrête de dire que t'es vieux, c'est pas vrai." Elle se retourna et pivota entourée des bras de Paul pour mettre ses bras à elle autour de son cou.

"T'es parfait comme tu es. Enfin... pour ce que je connais de toi..."

Elle l'embrassa tendrement puis son baiser s'intensifia et, le rompant, elle dit
"Ca me donne encore plus envie d'aller prendre une douche..." elle l'embrassa à nouveau et fit glisser ses mains sous sa chemise qu'elle avait retiré du jeans. Elle le serra plus fort contre elle et elle sentait que son coeur s'emballait.

Puis elle s'écarta de lui et le sourire au coin, annonça
"En tout cas, moi je prends une douche." et elle se déshabilla à côté de Loman, restant juste en sous vêtements. Elle jeta un coup d'oeil à Paul pour voir ce qu'il déciderait de faire.