Constance & Paul "An American Haunting"

Constance avait voulu payer le cinéma, mais Paul, en parfait gentleman, avait dégainé son portefeuille en premier.

Elle rentra dans la salle et s'assit au milieu d'une rangée située au milieu de la salle, pas trop près ni trop loin de l'écran, c'était parfait.
Paul se mit à sa droite et Constance piocha dans l'énorme seau de pop corns pour en manger quelques uns. La salle s'assombrit un peu et les bandes-annonces commencèrent à défiler sur l'écran.

"Cool, on n'a rien loupé !" dit Constance à voix basse pour ne pas déranger leurs voisins.
Les yeux fixés sur l'écran, elle piochait dans le seau. Elle avait hâte que le film commence et qu'elle puisse se blottir contre Paul.
Sur l'accoudoir, leurs avant-bras et leur peau se frolaient, une sensation qui émoustilla Constance. S'ils étaient seuls, elle lui sauterait bien dessus et l'embrasserait sauvagement. Mais la petite fille sage qui était en elle la garda bien de faire ce genre de choses.

Il était heureux de constater que la salle n'était pas très remplie. Il n'avait jamais aimer les salles bondées, toujours bruyante et oppressante. Il s'installa confortablement dans le large fauteuil rouge et posa le saut de pop corn entre eux à l'endroit fait pour, frôlant de temps à autre les dogts de Constance, sans le faire exprès. Il lui jeta un léger coup d'oeil et sentit une bouffée de ferté lui monter au nez. Il était fier de paraître au bras d'une aussi magnifique jeune femme. Observant les bandes annonces, il déclara:

"Alors quel est le prochain film à aller voir ou au contraire à fuir?"

A chaque bande annonce, il faisait ses petits commentaires, déclarant que tel ou tel film valait le coup ou bien qu'ils devraient le payer pour aller le voir. Finlement la salle se ralluma pour mieux se réteindre et le film débuta. Souriant, il fit mine de bailler et de s'étira posant le bras sur le siège de la jeune femme en la regardant du coin de l'oeil, guettant ses réactions.

Constance était amusée d'écouter les commentaires de Paul. Elle se retenait d'en faire autant mais elle devait bien avouer que d'habitude elle ne pouvait s'empêcher de faire pareil, mais ça énervait toujours les gens avec qui elle allait au cinéma donc elle ne voulait pas faire fuire Loman.

"Disons qu'en matière de cinéma, je ne suis pas vraiment difficile. J'ai toujours été bon public. Bon par contre là, ce film j'irai pas le voir !!" dit-elle en parlant de Norbit, un film avec Eddie Murphy, Eddie Murphy et Eddie Murphy. Elle n'en voyait pas l'intérêt.

Quand Paul fit mine de s'étirer en mettant son bras au dessus d'elle, elle le regarda et, amusée, répondit doucement
"Ca fait très cliché Dr Loman... Mais ça me plait." et Constance vint se blottir contre lui. En fait, elle n'attendait que ça. Elle piocha dans le seau de pop corn et mit un pop corn devant la bouche de Paul pour qu'il le mange. Elle se sentait si bien avec lui, c'était comme si elle avait enfin trouver sa place sur Terre. Elle était ici, dans ses bras.

Le générique déjà était plutôt flippant et Constance se rapprocha un peu plus de Paul. Elle sentait que son coeur n'allait pas résister à ce film d'horreur, déjà qu'il était à la limite d'exploser avec Paul à ses côtés.

Paul grimaça lorsqu'elle déclara ne pas aller voir le nouveau film d'Eddie Murphy. Il ne le supportait pas non plus mais décida de faire croire le contraire. Il lança un regard noir sur elle et grommela, consterné:

"Qu'est ce que vous avez contre Eddie? J'adore moi! Comment vous pouvez critiquer un si grand acteur?!"

Il garda son sérieux quelques instants avant que ses lèvres ne se fendent en un large souire et qu'il précise:

"Je vous rassure, je ne suis pas fan...du tout."

Il lui fit un clin d'oeil et explosa de rire lorsqu'elle déclara que ce qu'il venait de faire était très cliché.

"Cliché mais efficace. Je vous prie de me croire: même quand je sui seul, je m'étend façon méduse. Je me contiens un peu pour vous là."

Il posa toutefois sa main sur l'épaule de la jeune femme et la caressa doucement, mangeant distraitement le pop corn qu'elle avait placé devant lui. C'était tellement agréable. Il se sentait parfaitement bien à ses côtés. Tout était parfait, même l'ambiance pesante et opressante du film qui se déroulait sous leurs yeux.

Constance regarda Loman, confuse.
"Euuuh... chacun ses goûts..." dit elle timidement. Elle ne le voyait pas aimer Eddie Murphy, c'était bizarre... Puis elle comprit qu'il la faisait encore marcher quand un sourire s'étira sur son visage.
Elle lui donna une petite tape et le gronda gentiment
"Arrêtez un peu de me faire marcher, je cours moi !"

La musique du film jouait un rôle important comme dans tout film d'horreur et le cinéma l'avait mise assez fort pour plus d'effet sans doute. Elle commençait à trembler de peur et répondit
"Ne vous contenez pas pour moi... Faites comme vous faites d'habitude !"

Constance plia son bras gauche pour attrapper la main de Loman posée sur son épaule et y entrelacer ses doigts. Ca la rassurait.
L'angoisse du film montait peu à peu et quand apparut le fantôme pour la première fois, Constance poussa un petit cri strident et se réfugia tout contre Paul, elle ne pouvait pas se rapprocher plus de lui.
"Argh ! Mais pourquoi on est venu voir ça ?" demanda-t-elle à Paul en chuchottant. En fait, elle adorait voir des films d'horreur, mais à chaque fois, elle se demandait pourquoi elle y était allée.

Paul éclata de rire lorsque la jeune femme le somma d'arrêter de la faire marcher pour la simple et bonne raison qu'elle tombait dans le panneau à chaque fois.

"Mais c'est telleeeeeement facile et drôle!" lui répondit-il avec des yeux brillants de malice avant de se faire pardonner en l'embrassant sur le front.

Il piocha une poignée de pop corn dans le seau avant de l'engloutir avec une bouchée d'eau, restant complètement indifférent à l'angoisse latente émanant du film. Les films d'horreur ne l'avaient jamais réellement touché en tant que scientifique pur et dur. Après tout ce n'était qu'une fiction, même si elle prenait le pseudo parti de raconter une histoire véridique. Il voulait le voir pour le croire et si les fantômes existaient vraiment, ils avaient certainement d'autres chats à fouetter que de hanter les vivants. Il sourit en sentant Constance entrelacer ses doigts dans les siens et éclata d'un rire franc en l'entendant hurler avec le reste de la salle. Il s'excusa auprès de ses voisins et se baissa, lui chuchotant dans l'oreille:

"Pourquoi on est venu? Exactement pour ça..."

Il lui sourit, caressant son dos pour la rassurer et lui relevant le menton, l'embrassa tendrement.

Constance sentit son corps tout entier se réchauffer quand il lui caressa le dos. Elle se sentait en sécurité dans ses bras. Et quand il lui releva le menton, son coeur allait exploser. Ses lèvres goûtèrent les siennes et Constance n'entendait plus rien d'autre que son coeur battre dans sa poitrine. Elle fit glisser sa main sur le ventre de Loman puis sur sa hanche tout en continuant d'embrasser Loman passionnément.

Elle n'avait pas envie de rompre ce baiser. Ce baiser qu'elle attendait de puis la veille au moment où Loman l'avait quittée en bas de son immeuble.

Mais finalement, il fallait arrêter à un moment donné et Constance baissa légèrement la tête, leurs lèvres se séparèrent mais elle sentait toujours la barbe de Loman sur son visage. Elle lui fit un smack et se blottit à nouveau contre lui, avec sa main toujours autour de sa taille. Elle avait loupé quelques scènes du films mais s'en fichait éperdument, elle était à 1000 lieux de le regarder, elle pensait à Paul et à elle.

Il eut le souffle coupé en sentant l'intensité du baiser de Constance, son coeur s'emballant. Ils rompirent le baiser. C'était mieux ainsi: ils se trouvaient sur une piste glissante. Entourés de parfaits inconnus, mieux valait se contenir un tant soit peu. Il se racla la gorge pour se redonner une contenance et reporta son attention sur le film qui continuait de se dérouler dans sa plus parfaite indifférence.

"Il vous fait vraiment peur ce film?" lui chuchota-t-il.

Il lui sourit et caressa tendrement l'épaule, tandis que le film montait en intensité et en opression. Il jeta un coup d'oeil autour de lui et faillit éclater de rire en constatant que la plupart des spectateurs étaient dans la même position que Constance et lui: l'homme rassurant la femme. Mis à part un couple où c'était l'homme qui avit visiblement besoin d'être rassuré.

Constance était toujours blottie contre Paul, rentrant à nouveau peu à peu dans le film.
Elle leva la tête pour lui répondre
"Bah oui ! C'est horrible cette histoire de fantôme..." et elle s'étira un peu pour atteindre son cou où elle déposa un petit baiser.

"Vous vous ennuyez, c'est ça ?" demanda-t-elle. Ses yeux refixèrent l'écran où il y avait une scène d'exorcisme. Constance se rapprocha de Loman, ça la terrifiait vraiment.

De la main droite, il mangeait du pop corn et de la droite, il carressait doucement les cheveux soyeux de Constance. Il ne savait pas qu'ils étaient aussi doux. On avait envie d'y plonger sa main et sa tête et d'y rester jusqu'à ce que tout disparaisse autour de soi. Il rit doucement et reprit son sérieux à ses mots.

"Oui, c'est vrai: terrifiant. Pardonnez mon esprit cartésien."

Il ne pouvait s'empêcher de la vouvoyer alors qu'il espérait qu'elle devienne plus que son interne. Mais il n'y pouvait rien: c'était dans son éducation. Lorsqu'elle lui demanda si il s'ennuyait, il nia de la tête et dit tout haut, se rendant compte que si elle regrdait l'écran, elle ne pouvait le voir.

"Non, pas le moins du monde. Les films d'horreur ne m'ont jamais fait vraiment peur."

*Les crabes si, mais pas les fantômes.*

"Comment pourrai-je m'ennuyer avec vous blottie contre moi?"

Constance resta contre Paul et sourit quand il lui répondit qu'il n'avait pas du tout peur, lui.
"Je comprends. Mais moi je crois aux fantômes... Brrrr ça me donne la chair de poule."

Elle adorait sentir la main de Paul caressant ses cheveux. Ca lui donnait aussi la chair de poule, mais c'était beaucoup plus agréable que si la raison en était les scènes du film.

En souriant, elle lui répondit en se rapprochant de son oreille
"C'est une bonne nouvelle ça alors." Elle l'embrassa juste en dessous de l'oreille et respira son parfum à pleins poumons. Elle avait envie de lui comme ce n'était pas permis et elle aurait voulu s'échapper de cette salle de cinéma qui lui donnait une sensation de torture. Elle ne pouvait pas le toucher comme elle voulait et le film la stressait.

Lorsqu'elle déclara qu'elle croyait aux fantômes, il lui jeta un regard consterné. Comment pouvez-on croire à des choses dont on avait jamais vu l'existence par soi même et qui était juste des on-dits. Pour ça, il était comme Saint Thomas, il devait voir avant de croire, raison pour laquelle il était un athé profond. Souriant , il répliqua:

"Montrez moi un fantôme et je vous démontrerai qu'il ne s'en agit pas d'un."

Il lui sourit puis reporta à nouveau son attention sur l'écran où le film était revenu à l'époque contemporaine mais où le fantôme persistait visiblement à faire des siennes. Il frissonna légèrement lorsqu'elle l'embrassa juste en dessous de l'oreille et ne put s'empêcher de sourire. Etait-ce la bonne? Ou encore une Liza en puissance? Pour l'instant, il n'était pas sur de lui mais la solution penchait davantage vers la première option.

Après quelques petits cris d'effroi poussés, Constance put respirer normalement quand la lumière du cinéma se ralluma faiblement. Se séparant lentement de Paul, elle se redressa et arrangea ses cheveux.

"Ah. Enfin fini ! Je vais avoir du mal à dormir moi ce soir... Je ne suis pas comme vous ni comme St Thomas, je n'ai pas besoin de voir pour croire. Brrrr... je crois qu'il va falloir que je regarde un autre truc moins effrayant avant d'aller me coucher..."

Elle se leva et demanda
"On y va ? Ou vous voulez regarder le générique jusqu'au bout peut etre ?"
Elle lui souriait car elle pouvait enfin voir, grâce à la lumière, les magnifiques traits du visage de Paul, et ses taches de rousseur qu'elle aimait tant.

Lorsque le générique de fin apparut sur l'écran géant du multiplexe ciématographique, Paul s'étira lentement, ne lâchant pas du regard la jeune femme. Il lui sourit tendrement et poussa un petit gémissement en parallèle avec ses os qui craquaient après être trop longtemps resté assis. Il n'avait fait que ça durant sa journée: pendant les examens, pour ses comptes rendus et devant un bon film maintenant. Il se leva et récupéra ses affaires. Il restait encore un fond de pop corn mais la bueille était terminé.

"Non, c'est bon. Je vérifie juste qu'on a rien oublié et on peut y aller."

Il laissa la salle se déserter et descendit rapidement jusqu'à la poubelle pour y jeter les restes, après avoir proposé à la jeune femme de garder le pop corn. ISa mère lui avait toujours apprisqu'il ne fallait rien gâcher mais le pop corn, ça ne se mangeait qu'au cinéma. Ailleurs c'était mauvais. Il sourit à la jeune femme qui descendait lentement les marches pour venir le rejoindre et se mit dans son passage, l'empêchant de descendre. Après l'avoir fixé un long moment, il sourit et entoura sa taille de ses bras. Chose, peu commune, il devait lever la tête cette fois-ci pour l'observer alors qu'en temps normal c'était l'inverse.

"Ca va aller pour dormir ou vous avez besoin d'un chevalier servant?"

"OK."

Constance attendit qu'il ait récupéré toutes ses affaires et refusa le reste du pop corn.
"Ah non merci. Le pop corn, ça ne se mange que devant un film !" Elle le laissa passer et il descendit les marches à vitesse grand V pour aller jeter le pop corn et la bouteille vide.

Constance descendit les marches à son tour, mais à vitesse normale. Elle n'avait pas envie de faire une cascade pour le bon plaisir des gens et les faire rire. Sa descente fut stoppée par Loman qui entoura sa taille de ses bras. C'était plaisant de le sentir à nouveau contre elle. Elle baissa légèrement la tête pour le regarder, pour une fois qu'elle était plus grande que lui, mais même une marche au dessus, elle n'avait que quelques centimètres de plus.
Quand il lui proposa d'être son chevalier servant pour la nuit, Constance se mordit la lèvre inférieure et sourit. Elle mit ses bras autour de son cou et l'embrassa tendrement. Puis elle répondit d'une voix douce
"Je crois que la princesse a besoin de son chevalier servant cette nuit."

Paul lui fit un clin d'oeil lorsqu'elle déclara qu'elle ne voulait pas du pop corn car ce ne se mangeait que devant des films. Souriant, il réplqua:

"Bonne réponse."

Son coeur commença à battre à tout rompre lorsqu'il sentit la douceur de ses lèvres contre les siennes : elles avaient un goût de paradis. Après quelques instants, il se détacha d'elle l'écoutant.

"Un chevalier servant? Ok, je vais voir si on a ça un stock."

Il fit mine de se séparer d'elle et d'aller dehors puis revint les bras vide, haussant les épaules.

"Désolé y a plus que moi. Ca ira?"

Il lui sourit, amusé avant de l'embrasser tendrement tout en la faisant descendre les marches, la tenant par le bras.

Constance répondit juste à peine leur baiser rompu, ses bras toujours autour du cou de Paul
"Parfait ! Je ne demandais pas mieux..." Elle lui fit un smack et se sépara de lui, marchant à ses côtés pour descendre les marches.

Avant de quitter le cinéma, elle se tourna vers lui et demanda "Quelle est notre prochaine destination monsieur le pseudo-chevalier servant ?"
Constance souriait à pleines dents, elle était si heureuse d'être avec lui. C'était un sentiment qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. Etre sur un petit nuage...

Paul rit doucement en accompagnant Constance, descendant les marches à ses côtés afin de sortir de la salle. A peine eurent-ils franchi la porte, qu'il passa son bras sur les épaules de la jeune femme. La sortie de la salle de cinéma donnait directement dans la rue, remplie de bars et de restaurants. La nuit étant tombée pendant la projection, le temps s'était rafraîchi et il se serra contre Constance afin qu'elle ne prenne pas froid. A sa question, il tourna la tête vers elle, souriant, et haussa les épaules

"Je l'ignore. Vous voulez boire un verre? Manger un bout? Rentrer chez vous dormir?" demanda-t-il en désignant la rue de la main.

Il garda quelques temps le silence. Il n'avait pas le moins envie de la quitter maintenant. Il était trop bien avec elle. Il sepencha vers elle et l'embrassa tendrement puis passionément avant de rompre volontairement la magie du baiser.

"Ou bien, on pourrait rentrer chez moi pourque vous rencontriez mon poisson rouge. Il a hâe de vous connaître."

Constance sortit dehors, le bras de Paul sur ses épaules. Le vent frais de Seattle s'était levé et même s'il ne faisait pas trop froid, Constance s'éloigna un peu de Paul pour fouiner dans son sac et elle en sortit une veste noir.

"Héhé ! J'ai pensé à la veste ce soir ! Pas la peine que vous preniez froid pour moi..." dit elle toute fière.

Puis elle se blottit à nouveau contre Paul, en passant son bras autour de sa taille.
"Erm... non, pas envie de ça." Constance regarda Paul avec une petite moue et son visage s'illumina quand il proposa d'aller chez lui. C'était exactement ce qu'elle voulait.

"Pas autant que moi ! Je vais enfin rencontrer Batfish ! J'espère que je ne le décevrai pas..." dit-elle, amusée.

Et tous deux commencèrent à marcher en direction de la voiture de Paul.

Paul fut impressionnée lorsqu'elle déclara avoir pensé prendre une veste pour lutter contre la fraîcheur environnante. Il lui fit un geste l'invitant à se couvrir, plein de déférence, mais replaca tout de même son bras sur ses épaules. Il était bien ainsi, il avait trouvé sa place.

"Ca confirme mes doutes: il y a un cerveau qui se cache derrière ce si joli visage."

Il éclata de rire lorsqu'elle s'enthousiasma de rencontrer son poisson rouge. Etait-elle aussi folle que lui?

"Oulà, pas sur. Il est très caractériel et il faudra vous entendre avec. Rien n'est plus important que lui...à part moi."

Ils se dirigèrent vers sa voiture lentement, appréciant la promenade, puis désactivant l'alarme, il lui tint la portière afin qu'elle s'installe à l'intérieur.

"Si madame veut bien..."

Constance fronça les sourcils et répondit
"Doutes ? Vous en doutiez encore ?" et elle explosa de rire.

"Ne vous en faites pas pour Batfish, je suis sûre qu'il va m'adopter... J'aime pas les animaux mais les poissons, si ! C'est une chance !!!"
Ils marchèrent dans la nuit de Seattle et approchèrent de la voiture de Loman.

Elle fut agréablement surprise quand il lui tin la portière.
"Un vrai gentleman ! Maman Loman a bien fait son travail dites moi..." Elle lui envoya un regard charmeur et s'installa dans la voiture.

Constance regarda l'intérieur de la voiture, il était bien rangé et nickel. Elle vit une pochette de CD sortant de vers la boite à gant et la prit en attendant que Paul s'installe à son tour. Elle la regarda et sourit en voyant qu'il s'agissait d'un album de Damien Rice.

Quand Paul s'installa à son tour, elle lui dit en lui montrant le CD "Je vois qu'on a bon goût !"

"C'est un minimum qu'on puisse faire en présence d'une ravissante jeune femme." répliqua-t-il en lui faisant un clin d'oeil.

ll referma la portière derrière elle et se rendit de l'autre côté de la voiture pour s'installer derrière le volant, mettant en marche le moteur. Lorsqu'elle découvrit le CD de Damien Rice, il éclata de rire et tourna un regard amusé vers elle, répliquant du tac au tac sur le même ton qu'elle avait employé quelques instants auparavant.

"Pourquoi? Vous en doutiez encore?"

Il lui fit un clin d'oeil et commença à rouler. Au bout de quelques minutes, ils arivèrent devat sa paisible maison de banlieue. Coupant le moteur, il sortit de la voiture et se précpita de l'autre côté pour ouvrir la portière de Constance.

"Bienvenue chez moi."

---> Maison de Paul Loman